Les gravures de Silbermann
Johann Andreas Silbermann fait partie d’une famille de facteurs d’orgues. Lui même a réalisé 57 instruments en Alsace, en Allemagne et en Suisse. L’amateur peut traverser les Vosges pour admirer l’orgue de Saint Quirin, lui aussi œuvre de Johan Andreas.
Personnage fort curieux de son temps et du passé, Silbermann a également étudié le Mont Sainte Odile et publié en 1781 ‘Beschreibung von Hohenburg oder dem Odilienberg, samt umliegenender Gegend’. Ce texte, hors du commun par son côté volontairement descriptif, fourmille de détails sur les lieux visités. Le livre était accompagné de gravures. Nous vous proposons, parmi celles-ci, les vues des sites étudiés dans ce blog.
Vous y verrez combien le temps a malmené les ruines de Sainte Odile. Combien de créneaux sont tombés, combien de murs n’existent plus aujourd’hui.
A cette occasion, saluons les résultats obtenus ces dernières années par les Associations, par les Communes, le Département et la Région, pour la sauvegarde du Mont et de ses environs.
- Travaux de consolidation réalisés au Landsberg et aux Dreistein, en 2008.
- Travaux en cours au Spesbourg et au Haut-Andlau.
- Chantier de fouilles et de reconstruction au Kagenfels.
Une action serait souhaitable à Ottrott et au Hagelschloss. Les Dreistein mériteraient une seconde campagne, avec fouille du site.
Place aux gravures de Silbermann ! Saurez-vous les reconnaitre ?
Les Réponses :
Le château d’Andlau, avec ses toitures
Le château de Spesbourg, notez les mâchicoulis du donjon
Le Mur Païen
Niedermunster et la chapelle saint Nicolas, au fond Hohenburg
Le site d’Ottrott, le Rathsamhausen et à droite le Lutzelbourg, tous deux crénelés
Le château de Landsberg, avec son donjon et ses murs, plus élevés qu’aujourd’hui
Truttenhausen, sans les créneaux ‘romantiques’ ajoutés postérieurement
La Voie Romaine, dont il ne subsiste que quelques mètres aujourd’hui